Pérou,
épisode
II
La découverte du Pérou a émerveillé tous ceux qui ont atteint ce stade du
rallye en 2012. Cette fois, tous les pilotes et équipages auront la possibilité
de s’étalonner sur les plus gros cordons de dunes empruntés sur le continent
depuis 2009. Jamais, dans son histoire, le Dakar n’a débuté en plein désert. Si
le dosage des difficultés ménagera une forme de montée en pression, il n’y aura
pas de place pour l’improvisation en 2013.
Argentine,
multicolore
Le franchissement de la Cordillère des Andes, après un premier séjour
chilien, emmène le rallye dans une Amérique qui offre un autre visage. Elle
garantit une diversité de terrains qui favorise surtout la polyvalence. En
Argentine, les capacités d’adaptation seront essentielles pour passer à un type
de pilotage et un registre de gestion de course différents. Bien que la ration
de sable y soit moins dense, la virée au pays des Gauchos s’achève tout de même
par un test majeur, où seuls les vrais pilotes de désert se sentiront à
l’aise.
Chili,
en
double
et
en
capitale
Deux séquences distinctes auront comme théâtre le territoire chilien, et
chacune d’entre elles présentera un caractère décisif. Le retour au pays de
l’Atacama correspond à la phase du Dakar où l’on navigue dans le domaine de
l’endurance extrême. Comme défi de résistance ultime, les sessions de dunes se
poursuivent jusqu’à la veille de l’arrivée. Avant de voir Santiago, il faudra
jusqu’au bout maîtriser des exercices de premier choix.
DATE
| DÉPART
| ARRIVÉE |
05/01/2013 |
Lima |
Pisco |
06/01/2013 |
Pisco |
Pisco |
07/01/2013 |
Pisco |
Nazca |
08/01/2013 |
Nazca |
Arequipa |
09/01/2013 |
Arequipa |
Arica |
10/01/2013 |
Arica |
Calama |
11/01/2013 |
Calama |
Salta |
12/01/2013 |
Salta |
San Miguel de Tucumán |
13/01/2013 |
Repos |
14/01/2013 |
San Miguel de Tucumán |
Córdoba |
15/01/2013 |
Córdoba |
La Rioja |
16/01/2013 |
La Rioja |
Fiambalá |
17/01/2013 |
Fiambalá |
Copiapó |
18/01/2013 |
Copiapó |
La Serena |
19/01/2013 |
La Serena |
Santiago |
LÉGENDE
Liaison : itinéraire, la plupart du temps routier, que les concurrents
empruntent pour se rendre au départ de la spéciale, ou pour rallier le bivouac à
l’issue de la spéciale.
SS : secteur sélectif, également appelé « spéciale ». C’est la portion
de l’étape sur laquelle sont chronométrés les véhicules engagés en course. Cette
année, deux étapes comportent deux secteurs sélectifs différents, dénommés SSA
et SSB.
ASS : arrivée du secteur sélectif. C’est le point chronométrique où
sont enregistrés les temps réalisés par les concurrents sur la (les) spéciale(s)
du jour.
- Devise : Fort et heureux par l’union
- Capitale : Lima
- Population : 29,9 millions d’habitants
- Superficie : 1 285 220 km2
- Monnaie : Nuevo sol
Épicentre du pouvoir et de l’expansion coloniale espagnole au XVIème siècle,
le Pérou est le 3
e plus vaste pays du continent sud-américain.
Lors de la première arrivée du Dakar au Pérou, seuls les plus valeureux des
pilotes du cru ont connu la fierté de monter sur le podium de Lima. Cette année,
la fibre s’est propagée dans tout le pays puisque ce sont 25 véhicules pilotés
par des Péruviens qui prendront le départ du Dakar… à domicile.
- Devise : Dans l’Union et la Liberté
- Capitale : Buenos Aires
- Population : 40,6 millions d’habitants
- Superficie : 2 766 890 km2
- Monnaie : Peso argentin
- Le gotha du sport argentin : Diego Maradona, Lionel Messi
(football), Guillermo Vilas, Gabriela Sabatini, Juan Martin Del Potro (tennis),
Manu Ginobili (basket), Juan Manuel Fangio (auto), Angel Cabrera (golf), Carlos
Monzon (boxe), Hugo Porta, Juan Martin Hernandez (rugby).
Depuis 2009, le Dakar vit en Argentine une relation intense avec un public
aussi passionné que connaisseur et discipliné. Les nombreux spectateurs qui se
massent au bord des pistes ont le tempérament suffisamment ouvert pour
encourager les pilotes de toutes nationalités, mais s’enflamment surtout pour
leurs meilleurs représentants, qui s’illustrent régulièrement au plus haut
niveau.
Leur porte-drapeau désigné, Orlando Terranova, a quitté la course
prématurément en 2012, mais son coéquipier Lucio Alvarez a brillé en allant
chercher la 5e place au volant d’un Toyota Hilux, laissant les aficionados rêver
d’un podium pour l’avenir. Au présent, c’est dans la catégorie quad que leur
enthousiasme patriotique reste le mieux récompensé. Alejandro Patronelli, qui a
défendu victorieusement son titre en 2012, avec son frère Marcos comme dauphin,
poursuit une saga familiale quasi inédite dans l’histoire du sport.
- Devise : Par la raison ou par la force
- Capitale : Santiago de Chile
- Population : 16,7 millions d’habitants
- Superficie : 756 950 km2
- Monnaie : Peso chilien
- Le gotha du sport chilien : Marcelo Salas, Iván Zamorano
(football), Fernando Gonzalez, Nicola Massu, Marcelo Rios (tennis), Carlo de
Gavardo (moto)
Long et mince. La physionomie du Chili, dont les limites sont imposées d’un
côté par l’océan Pacifique, de l’autre par la chaîne andine, en fait un des pays
les plus étendus de la planète. Du désert d’Atacama, réputé comme le plus aride
du globe, aux montagnes de la Cordillère, les pilotes et équipages du Dakar
goûtent depuis quatre ans à une palette de paysages complète.
Question sport, les Chiliens ont pris l’habitude de vivre le Rallye au rythme
de leur ambassadeur de luxe, Francisco Lopez, vainqueur de 6 étapes depuis que
le Dakar fréquente son pays. En 2012, un autre Chilien a pris le relais en se
faisant remarquer au volant d’une BMW X3 : Boris Garafulic a confirmé que ses
prétentions étaient légitimes, en terminant à la 11e place. Le Top 10 est en vue
pour Santiago.
Santiago
En plein dans le mille ! Certes, il est difficile de trouver le centre de
gravité exact d’un espace dessiné comme le Chili, tout en longueur. À Santiago,
nous sommes pourtant bien au cœur du pays, et ce dans tous les domaines.
Géographiquement, la ville est équidistante d’Arica, à la limite nord du
territoire, et de Puerto Toro, en Terre de Feu. Au pied de la Cordillère des
Andes, la capitale est également proche des rivages du Pacifique, séparée de
Valparaiso par la Cordillère costale. Démographiquement, Santiago s’impose comme
le pôle le plus important et le plus attractif avec 5,5 millions d’habitants,
soit le tiers des Chiliens. Le parcours de Pablo Neruda, écrivain et prix Nobel
de littérature (1971), rappelle que sa ville natale inspire la poésie tout
autant que l’engagement, Santiago ayant été le théâtre des événements
historiques majeurs du pays.
En 1541, le conquistador Pedro de Valdivia, fondateur de la ville, la baptisa
Santiago du Nouvel Extrême. Voilà un appel auquel le Dakar se devait de
répondre, quelque 470 années plus loin. Entre-temps, Santiago a eu le temps de
se construire comme place forte du sport sud-américain, avec comme point d’orgue
la finale de la Coupe du monde de football 1962, remportée par le
Brésil.
Lima
La capitale du Pérou et son agglomération comptent plus de 10 millions
d’habitants, un chiffre qui la classe au 5e rang des villes
d’Amérique latine. Fondée en 1535, elle se distingue surtout par la conservation
d’édifices anciens dans le cœur historique, classé depuis 1991 au patrimoine
mondial par l’UNESCO. Les courants architecturaux qui ont marqué la construction
et le développement de la ville vont du baroque colonial de la Cathédrale, au
style créole qui caractérise le Palais Torre-Tagle, actuel siège du ministère
des affaires étrangères, en passant par le néo-classique d’inspiration
française, reconnaissable sur le Théâtre Municipal ou la place Saint-Martin.
Dans la Cité des Rois, les pilotes et équipages qui ont achevé le Dakar 2012 ont
connu un dernier éblouissement en pénétrant sur la Plaza de Armas, où ils ont
été célébrés lors d’une grandiose cérémonie de podium. Un million de spectateurs
avaient afflué vers le cœur de la capitale pour applaudir les grands rouleurs du
désert. Ils sont attendus aussi massivement pour encourager ceux qui quitteront
leur ville le 5 janvier 2013.
Dakar
attitude,
option
sud
Le Dakar 2013 ne ressemble à aucun autre ! La géographie du Pérou,
qui accueille pour la première fois le départ du Rallye, offre une opportunité
unique dans l’histoire du Rallye : les concurrents franchiront leurs premiers
cordons de dunes dès le deuxième jour de course. Pour sa 5e édition sur le
continent américain, le Rallye renoue avec la tradition d’une trajectoire
nord-sud, qui borde cette fois-ci les rivages du Pacifique. La confrontation
rapide avec le désert péruvien et avec l’Atacama modifie la courbe de difficulté
habituelle, mais le séjour en Argentine mobilisera ensuite toutes les qualités
de résistance des pilotes et équipages. Et pour rejoindre Santiago, ils devront
enfin affronter un triptyque de haute intensité en plein désert d’Atacama. Rien
ne sera gagné à la veille de l’arrivée.
David Castera, directeur sportif du Dakar : « Nous allons
continuer d’explorer le Pérou, ce qui nous permet de voir du sable dès le début
de la course et d’imaginer encore une fois un ordonnancement des difficultés
différent. Une spéciale en altitude, une journée de repos plus tardive et des
enchaînements très exigeants dans la dernière ligne droite contribueront à
bousculer les certitudes. Je crois que l’entame exigeante sélectionnera les
prétendants encore plus tôt que d’habitude mais que leur situation restera
instable jusqu’au bout ».
Samedi
5
janvier
- Liaison : 250 km
- Spéciale : 13 km
Planter
le
décor
La sélection n’attendra pas longtemps, mais pour l’heure, la mini-spéciale
proposée aux abords de Pisco servira essentiellement à répartir les pilotes
selon des tranches de niveau, appelées à de nombreuses recompositions. L’entrée
en matière n’est pas aussi corsée que le breuvage qui fait la renommée de la
région mais la carte postale est particulièrement soignée. La concentration
demandée sur les quelques kilomètres chronométrés laisse encore place à
l’admiration. Toutefois, le ton léger et le pilotage décontracté, autorisés
pendant cette première journée, ne doivent pas conduire à une méprise : le Dakar
est bien commencé.
Dimanche
6
janvier
- Liaison : 85 km
- Spéciale : 242 km
100
%
sable
Comme chaque année, plus d’un quart des concurrents découvre le Dakar. Avec
cette étape, ils seront immédiatement plongés dans un environnement sablonneux
et enjamberont des dunes plutôt dociles. Les premiers exercices leur laisseront
l’opportunité de se régler, de tester des techniques de volant, mais aussi de
goûter aux joies du pelletage pour certains, tandis que quelques moteurs
connaîtront leurs premières surchauffes. Pendant cette étape 100 % sable, les
petites frayeurs de début de spéciale ne priveront pas l’essentiel des pilotes
et copilotes d’un régal visuel permanent. Sur l’échelle de l’esthétisme, on
flirte déjà avec le top niveau.
Lundi
7
janvier
- Liaison : 100 km
- Spéciale : 243 km
À
l'Erg,
on
monte
d'un
cran
Il est prévu que le ton monte dans les habitacles, en même temps que le
niveau de stress. Sur les 100 premiers kilomètres, un test majeur sera passé
pour les binômes récemment constitués, par exemple. Les Sud-Américains ont
repris à leur compte le terme « Erg », qui définit avec le plus de justesse
l’enchaînement de dunes à négocier au petit matin. Tous ceux qui le passeront
sans s’arrêter, y compris en tête de course, pourront laisser échapper sans
rougir un « ouf » de soulagement. Comme première récompense, ils profiteront
d’un trajet de bord de mer dans la deuxième moitié de spéciale. Mais le répit
s’avère de courte durée, car les pistes à emprunter dans le final demandent
également du doigté et de la vigilance.
Mardi
8
janvier
Motos
-
Quads
- Liaison : 429 km
- Spéciale : 289 km
Autos
-
Camions
- Liaison : 429 km
- Spéciale : 288 km
Les
mille
et
une
dunes…
La découverte des lieux a été douloureuse pour beaucoup lors de la dernière
édition. En début de spéciale, les dunes se suivent et se ressemblent, posées
par milliers dans un interminable champ de sable capable de déstabiliser les
meilleurs techniciens. Dans le sens inverse, Stéphane Peterhansel et « Nani »
Roma, tous deux docteurs ès-franchissement, y ont laissé chacun près d’un quart
d’heure, au risque de perdre les deux premières places du classement général. Et
le niveau de difficulté sera encore plus élevé cette année ! Sur l’étape reine
de la première semaine, la partie est encore plus pimentée pour les motards :
ils frissonneront sur une pente de 2 kilomètres, dont le pourcentage relègue la
descente d’Iquique au rang de gentil toboggan pour enfants.
Mercredi
9
janvier
Motos
-
Quads
- Liaison : 275 km
- Spéciale : 136 km
Autos-Camions
- Liaison : 337 km
- Spéciale : 172 km
À
l'heure
chilienne
Un départ relativement tardif permettra aux plus laborieux de combler le
retard pris la veille, ainsi que d’encaisser le changement d’heure au programme
du jour. Pour cette étape de transition qui verra le Rallye entrer au Chili, le
contraste sera visible à la fois sur le diaporama des paysages et sur les
moyennes enregistrées à l’arrivée. Les pistes qu’emprunteront les motards ne
ménagent pas les bras : l’environnement est propice à l’attaque, mais les
passages caillouteux et les rios à traverser par endroits calmeront les ardeurs.
Sur quatre roues, on sillonnera également entre les premiers reliefs, de vallée
en vallée… les yeux des copilotes scotchés sur le road-book.
Jeudi
10
janvier
- Liaison : 313 km
- Spéciale : 454 km
Atacama,
version
longue
Pour la première spéciale disputée sur le territoire chilien, il s’agit d’un
retour dans le désert d’Atacama : le sable et les dunes occupent les deux tiers
de la distance. Mais le chrono sera déclenché sur deux portions distinctes, la
dernière prévoyant des retrouvailles peut-être moins joyeuses… avec le
fesh-fesh. Au total, la journée promet d’être très longue, à un stade où les
organismes commencent à encaisser le manque de sommeil, surtout chez ceux qui
ont connu quelques péripéties. En tête de course, une hiérarchie déjà crédible
se dessine, les vrais prétendants au Top 10 sont connus.
Vendredi
11
janvier
Motos
-
Quads
- Liaison : 586 km
- Spéciale : 220 km
Autos-Camions
- Liaison : 534 km
- Spéciale : 220 km
Plus
haut,
plus
vite,
plus
fort
L’ascension de la Cordillère des Andes se fera au petit matin, emmenant en
liaison et en convoi l’ensemble des pilotes et équipages jusqu’à un record
d’altitude de 4 975 m, atteint au col le plus haut de toute l’Argentine. Sur la
spéciale, l’aiguille de l’altimètre oscillera entre 3 400 m et 4 000 m, mais
celle du compteur ne devrait descendre que très rarement en-dessous des 100
km/h, malgré les pertes de puissance qui toucheront tous les véhicules. Toujours
côté chiffres, le thermomètre indique en cette saison et à l’altitude la plus
élevée une température moyenne de 15 degrés. La plus grande difficulté tiendra
en définitive à la gestion de l’effort pour les motards, qui seront accueillis
dans un bivouac déporté pour la première partie de leur étape marathon.
Samedi
12
janvier
Motos
-
Quads
- Liaison : 247 km
- Spéciale : 491 km
Autos
- Liaison : 379 km
- Spéciale : 470 km
Camions
- Liaison : 393 km
- Spéciale : 155 km
Cap
sur
le
saloon
La route de Tucuman sera divisée en deux secteurs chronométrés aux
caractéristiques variées. Entre cheminées de fées, canyons et cactus, les
concurrents retrouveront le rouge et le vert du plus beau théâtre naturel
d’Argentine, qui défile ainsi sur plus de 150 km dans une ambiance de western.
Sur la deuxième portion chronométrée, disputée sur un terrain totalement inconnu
du Dakar, le contraste se verra sur les pistes, plus sablonneuses et parfois
piégeuses. Il pourrait aussi se ressentir au rayon des conditions climatiques,
si le vent se mêle aux fortes chaleurs qui sévissent sur la région. La journée
de repos aura rarement été autant méritée, spécialement pour les motards qui
achèveront leur étape marathon.
Lundi
14
janvier
Autos
-
Motos
-
Quads
- Liaison : 259 km
- Spéciale : 593 km
Camions
- Liaison : 406 km
- Spéciale : 293 km
Honneur
aux
poids
lourds
La reprise est dédiée aux camions, qui se départageront sur une seule des
deux parties de la spéciale, mais auront le rare privilège d’ouvrir la piste.
Avec un profil plutôt roulant, l’étape favorise les experts de la trajectoire.
Dans les autres catégories, le doublement de la distance correspond en même
temps à l’ajout d’une partie beaucoup plus technique, où les pilotes négocieront
notamment les virages en forêt. Gare aux arbres, donc, sachant que les camions
d’assistance rapide n’auront pas accès à ce parcours. Cet état de vigilance
extrême doit être maintenu sur la distance : il s’agit pour tous les autres
véhicules de la plus longue spéciale du Rallye.
Mardi
15
janvier
Motos
-
Quads
- Liaison : 279 km
- Spéciale : 357 km
Autos
-
Camions
- Liaison : 279 km
- Spéciale : 353 km
Et
vitesse
rime
avec
finesse
Les virtuoses du guidon et du volant seront les plus à l’aise sur l’exercice
du jour. Si les autos et les camions seront séparés des motos et quads, les
caractéristiques de leurs programmes respectifs sont similaires. On alterne ici
le sinueux et le rapide, au rythme du passage de secteurs boisés à des plateaux
beaucoup plus dégagés. Le tout dans un décor qui peut par endroits rappeler
l’Irlande aux esprits les plus ouverts !
Mercredi
16
janvier
Motos
-
Quads
- Liaison : 262 km
- Spéciale : 221 km
Autos
-
Camions
- Liaison : 262 km
- Spéciale : 219 km
Fiambalá,
l'indomptable
Il arrive que rien ne se passe du côté de Fiambalá ! C’est tout de même très
rare. Et il a fallu que la pluie vienne améliorer la portance de ce redoutable
sable blanc pour que les véhicules du Dakar 2012 passent sans trembler ni caler
dans ce haut lieu du tankage et de la surchauffe. Car en moyenne, ces dunes aux
contours si accueillants peuvent aussi réserver les surprises les plus
désagréables. Tout est possible à Fiambala, y compris dans les nouveaux cordons
de dunes au programme. Avec un retour au sable, le Rallye rentre dans une
troisième séquence, où chacun devra adapter son pilotage et son approche globale
du terrain : les moins attentifs s’exposent aussi à des erreurs de navigation
qui se payent cher.
Jeudi
17
janvier
- Liaison : 396 km
- Spéciale : 319 km
Banco
à
Copiapó
On enjambe cette fois la Cordillère dans le sens est-ouest, par le Paso San
Francisco, pour replonger dans le désert d’Atacama et goûter à tous les types de
difficultés qu’il peut poser en Rallye-Raid. Les grosses portions de dunes sont
situées en plein cœur de la spéciale : il faudra y escalader des « cathédrales »
et éviter de se poser dans des cuvettes tout aussi grandes. Sur les pistes, la
partie ne sera pas plus aisée, les rochers et cailloux, même dispersés, pouvant
stopper net les plus rapides. Ceux qui rejoindront Copiapó sur un sans-faute
auront marqué de précieux points dans la bataille finale.
Vendredi
18
janvier
- Liaison : 294 km
- Spéciale : 441 km
L'heure
du
hold-up
?
L’emploi du temps tient compte des spécificités météorologiques du quartier.
Le « Camanchaca » domine en maître en première partie de matinée. Ce n’est donc
qu’après dissipation de ce brouillard tenace que les premières motos partiront à
l’assaut des dernières dunes du Rallye. La partie sablonneuse, où un hold-up est
encore jouable, représente le tiers de la spéciale. Pour entrevoir la fin du
match, il faudra ensuite mettre le cap au sud, sur de larges pistes où peuvent
toutefois se dissimuler des pierres briseuses de rêves. Une fois à La Serena, le
dernier bivouac du Rallye pourra servir de cadre au partage du butin.
Samedi
19
janvier
- Liaison : 502 km
- Spéciale : 128 km
Plaisir
et
spectacle,
en
capitale
Pour rejoindre la capitale du Chili, les héros du Dakar 2013 doivent encore
garder leur concentration sur de belles pistes roulantes, où le plaisir du
pilotage s’ajoutera à la perspective du devoir accompli. À l’issue d’un trajet
routier, les pilotes seront attendus sur un parcours spectacle d’une poignée de
kilomètres, où ils pourront régaler les spectateurs de glissades et de sauts. Un
avant-goût de la grande séquence émotion organisée le lendemain face au Palais
de la Moneda, sur la Plaza de la Constitución.
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